mercredi 25 novembre 2015

Californie 2015 - San Francisco

Jour 15

Le réveil est difficile pour tout le monde. Aujourd’hui, c’est veille de 4 juillet donc les enfants n’ont pas école.
Géraldine renonce à nous suivre, elle veut se reposer, Rakel aussi, ça tombe bien.
On part donc juste Fabien, Bruno, Nono et moi.
Il fait nettement meilleur temps que la veille, enfin au moins le soleil perce la brume en milieu de matinée.
On prend la voiture pour voir si l’on peut profiter de la vue depuis Twin Peaks. Rien à voir avec la série, c’est juste une colline qui offre un des meilleurs panoramas sur SF et une partie de la baie.
Le vent souffle violemment là haut (même si ce n’est pas si haut que ça). Ce qui est impressionnant, c’est que la brume est à portée de main et on la voit courir juste au-dessus de nos têtes à une vitesse folle, s’accrocher au relief puis s’évanouir. On voit aussi très nettement qu’elle se désagrège au fur et à mesure qu’elle roule vers l’est, qui apparait complètement dégagé, alors qu’elle constitue une véritable muraille en direction de l’océan. D’ailleurs, la côte est à ce moment là la frontière puisqu’une fois encore on ne distingue pas le Golden Gate Bridge.
On prend ensuite la direction du nord pour aller à Baker Beach. Cette plage de la ville est située face à l’océan, légèrement au sud ouest du Golden Gate Bridge.
Du fait de cette proximité avec le Pacifique, on retrouve un temps plus mitigé, même si de temps en temps le soleil se montre.
La plage est grande, envahie de pêcheurs chinois. Pourquoi chinois ? Mystère. Le pont est bien là, tout proche, mais aujourd’hui, on n’a le droit qu’à sa moitié inférieure (ce qui est déjà mieux qu’hier). 
Je suis un peu vert parce que ce que je veux moi, c’est l’inverse…Ces photos avec l’impression que les piliers métalliques sortent du néant…pfff. Je me contente donc de ça, ce ciel qui donne l’impression sur certaines photos que la moitié supérieure a été passée au marqueur blanc.
Le coin est malgré tout fantastique et je dirais même que la brume ajoute du caractère au paysage.
On marche jusqu’au bout de la plage puis on remonte par le chemin qui la surplombe, longeant une ancienne batterie d’artillerie. La végétation maritime aidant, on a de la peine à se croire en pleine ville. On reste un moment à observer un oiseau de proie en vol stationnaire parfait, qui fond ensuite sur sa proie, l’emporte avec lui dans les cieux (on entendait les cris de la souris) et se fait prendre en chasse par un plus gros que lui. Fou.
L’heure est déjà avancée et on commence à être méchamment creusé. On décide de s’inquiéter de ce que fait le reste de la troupe mais on est rassuré : ça glande. On reprend la voiture pour se garer vers Haight Ashbury. Changement de temps de nouveau, soleil radieux…
Bon, je ne vous fais pas de dessin sur ce quartier, qui a connu une renommée mondiale à l’heure du summer of love avec son lot de hippies-junkies. Ca a sûrement changé, ils capitalisent évidemment sur ce folklore mais il reste quelque chose de ce fief de la contre-culture. Evidemment, des mecs crasseux qui se baladent pied nus avec des manteaux de fourrure, des peintures murales à la gloire de Jimi Hendrix, des magasins qui puent l’encens de l’extérieur…
Mais aussi de bonnes boutiques vintages et de chouettes disquaires. On s’arrête manger une omelette et/ou un sandwich très américain au Pork Store Café. Ca pue un peu le graillon mais c’est pas mauvais du tout. Là on est rejoint par les « autres », on fait un peu de shopping pendant le reste de l’après-midi, c’est la première fois du séjour ou presque, ça fait bizarre.
On laisse les enfants rentrer ensuite en voiture et nous on reprend le bus pour rentrer. Toujours son lot de freaks, des mecs qui parlent seuls, etc…
Une fois arrivés à Sunset, ben c’est la purée de pois de nouveau. Dommage parce que ce soir, c’est barbecue chez des amis de Fabien et Rakel. Elle, contrairement à nous, bosse et n’a pas vraiment envie de venir donc elle reste à la maison avec le petit Samuel, qui est assez fâché de voir sa sœur venir, elle.
On va faire des courses chez Traders Joe et on se rend à Richmond dans une maison tout à fait à notre goût, avec un chouette backyard qui permet l’organisation de ce type de sauterie sans aucun souci. Ce soir on n’est pas mécontent d’avoir pris le blouson parce qu’une fois l’humidité tombée, ça pèle salement.

On passe une soirée bien sympa, avec tout un groupe d’expatriés français. Et on prend enfin la décision de louer une voiture pour les deux jours qui viennent, afin de sortir un peu de SF.




















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